Plongez dans la vie du Tokyo de 1945-46 en lisant le journal intime (fictif) de Shinsuke, ancien fabricant d’éventail qui se reconvertira de bien des manières pour continuer à vivre en des temps de guerre, de rationnement, de chômage et d’occupation américaine. Un ouvrage historique comme je les aime qui raconte la vie quotidienne et qui grâce à de petites histoires nous fait mieux découvrir la Grande.
Critiques de livres
Le Faubourg : Les Ferrailleurs II, Edward Carey
Voilà une suite rondement menée que j’ai lue avec grand plaisir. Je nourrissais l’espoir de mettre 5 plumes au tome 2 après avoir fait l’effort de ne pas trop m’enthousiasmer au tome 1 mais… …il manque un petit quelque chose. Nous verrons bien le tome 3.
Le Château : Les Ferrailleurs I, Edward Carey
Ça raconte les aventures loufoques d’un héritier d’une grande famille de ferrailleurs vivant dans leur manoir de récup’ au milieu d’une décharge et d’une de ses servantes. Voilà, voilà. Un univers complètement barré dans un vieux Londres alternatif qui sert de toile de fond à une histoire bien ficelée et qui tient en haleine dans l’attente du deuxième tome. Je ne met que 4 plumes parce que je suis toujours un peu frileuse dans mon enthousiasme pour les livres à suite, mais en vrai, au fond, je suis à au moins 15 plumes sur l’échelle de l’attente d’une grosse grosse série à conseiller au monde entier. Mouahahahahah ! Wait and see ce que je dirai du 2…
Le Septième Jour, Yu Hua
Des morts sans sépultures errent entre ici et l’au delà et partagent leurs histoires et leurs regrets. Ça sonne très triste mais le livre ne l’est pas tant que ça. Lire Le Septième Jour c’est comme prendre un moment hors du temps, apaisant et émouvant. A lire si on cherche un moment de détente.
Feu l’Indien de Madame, Leonard Wibberley
Quand le fantôme d’un Indien d’Amérique vient hanter une vieille dame de Londres pendant la seconde guerre mondiale… …et bien il se passe plein de choses fort fort drôles. Voilà un ouvrage britishement sympathique. Une bonne petite lecture de vacance ça !
Germinal, Emile Zola
Mon copain est dans une folie « je lis tous les Zola » donc j’ai décidé de le soutenir un peu et de lire ce grand classique de la littérature. C’est un livre comme je les aime, avec une immersion complète dans une autre époque, un autre milieu, un autre métier. C’est plein d’émotions, d’informations, de réflexions. Vous pouvez descendre à la mine avec Zola sans problème si vous voulez prendre une grande claque littéraire.
Demain les chiens, Clifford D. Simak
Le futur raconté par des chiens. (<– voilà le pitch) Super Bouquin de science fiction à lire de toute toute toute urgence. Et si comme moi vous détestez les préfaces (je devrais écrire un article là dessus), vous serez ravis de voir qu’ici elles font partie intégrante du livre. Si, si je vous jure parfois les préfaces servent à quelque chose d’autre que vous spoiler un bouquin ou vous expliquer quoi en penser avant de le lire (je les déteste vraiment).
Petits oiseaux, Yôko Ogawa
Je ne suis franchement pas objective quand je lis Yoko Ogawa parce que j’adore cet auteur. Ce livre est encore un morceau de vie concentré de poésie, de contemplation et de gentillesse. Cette fois-ci on suit la vie d’un homme dont le frère parle un langage étrange qu’il est le seul à comprendre.
Si le rôle de la mer est de faire des vagues, Kim Yeon Su
L’histoire d’une jeune américaine adoptée en Corée lorsqu’elle était enfant et qui retourne au pays du matin calme pour enquêter sur ses origines. En soit le pitch m’intéressait mais je n’ai pas accroché (long triste, et pas si bien écrit que ça) et je n’ai franchement pas compris la fin (j’assume parce que d’après internet je ne suis pas la seule).
Le Lecteur de cadavres, Antonio Garrido
En suivant Ci Song dans la Chine du XIIIème siècle on découvre un pays, une époque et une science, car au fil de l’histoire le jeune homme va perfectionner son art, celui de la médecine légale. J’ai simplement un peu regretté que l’écriture soit trop simple et le rythme du récit étrange. Parfois épreuve difficiles et nouvelles déprimantes se succèdent sans discontinuer pour le personnage principal, faisant clairement baisser mon niveau d’enthousiasme en tant que lectrice, au point de devoir interrompre ma lecture sous peine de perdre toute motivation pour le reste de ma journée.